Prise de parole

Prise de parole : 7 gestes qui trahissent votre stress

Mis à jour le 8 juin 2023

Vous le savez, la communication non verbale joue un rôle décisif dans l’impact que vous avez sur vos interlocuteurs. Si vous vous dandinez ou que vous regardez le sol pendant que vous parlez à votre boss, aucune chance pour que votre discours soit retenu. 

En 1967, le célèbre psychologue Mehrabian théorise la communication orale grâce à la règle des 3 V : 

Verbal = 7% (les mots prononcés)

Vocal = 38% (intonation et ton de voix)

Visuel = 55% (communication non verbale, attitude et gestes)

Maintenant que vous savez que plus de la moitié de votre communication passe par le non verbal, vous savez que vous n’avez pas le droit à l’erreur ! 

Découvrez ci-dessous les 7 gestes à éviter lorsque vous prenez la parole, que ce soit en petit comité ou face à une plus grande assemblée 👇🏻

Avoir les bras croisés 

Les bras croisés devant donneront l’impression à votre interlocuteur que vous êtes fermé à la discussion.
Les bras croisés à l’arrière vous rendront raide comme un piquet, ce qui vous empêchera d’incarner pleinement vos propos. 

Pour bien démarrer, mettez les mains l’une dans l’autre devant vous. Vous laissez ainsi la possibilité à vos bras de se mettre en mouvement au fil de votre discours. 

Avoir les bras le long du corps ou dans les poches

Les bras le long du corps vous feront ressembler à un bâton droit et inanimé. Pour donner du corps à vos propos, imaginez que vous êtes un arbre bien ancré au sol et dont les bras sont les branches qui bougent au rythme de vos paroles. 

Basculer d’avant en arrière 

Signe de nervosité évident, se dandiner pendant votre prise de parole vous empêchera d’être ancré et stable. Votre interlocuteur sera perturbé par vos mouvements, il aura l’impression d’avoir en face de lui quelqu’un de gêné et d’incertain. 

Pour éviter cela, placez vos pieds à la largeur de votre bassin, votre poids du corps équitablement réparti dans votre pied. Respirez profondément et laissez vos bras s’activer. 

Avoir le regard fuyant 

Vous regardez dans toutes les directions sauf dans celle de votre interlocuteur ? Difficile d’être bien réceptif à ce qu’on entend quand la personne regarde 3 mètres à côté.
Posez votre regard en direction de votre interlocuteur, sans forcément le fixer dans les yeux de manière incessante, mais pour lui faire comprendre que vous êtes à 100% avec lui. 

Avoir le regard fixe 

A l’inverse, si vous fixez un point sans jamais en décrocher, vous allez passer pour un robot inanimé. Vos propos manqueront de vie et d’animation. Avoir le regard tourné vers votre interlocuteur vous permet de l’impliquer dans la communication. 

Se toucher le nez, les cheveux ou les oreilles 

Avoir le besoin incessant de tripoter quelque chose est un signe de stress évident que vous envoyez à votre interlocuteur. Si vous avez absolument besoin de faire quelque chose de vos mains, vous pouvez démarrer les paumes de main l’une sur l’autre pour laisser vos bras s’activer naturellement. Ensuite, pendant les temps où vous ne parlez pas, remettez-les dans cette position. Si vous êtes assis à une table, vous pouvez poser les mains sur la table mais éloigner de vous stylo et papier pour ne pas être tenté de les toucher.

Faire les 100 pas

Vous êtes en présentation face à vos collègues et vous stressez. Pour évacuer ce stress, vous faites quelques pas d’un côté et de l’autre de la pièce pendant que vous parlez. Et petit à petit, vous faîtes les 100 pas et ressemblez davantage à un lion en cage qu’à quelqu’un qui a besoin de convaincre un public. 

C’est bien d’occuper l’espace et de se déplacer de temps en temps et d’un mètre ou deux. Il faut cependant éviter de faire les 100 pas sous peine de perdre vos interlocuteurs. Ils seront plus concentrés à vous suivre du regard de droite à gauche qu’à enregistrer ce que vous leur dites. 

N’ayez pas peur, avec de l’entraînement et de la pratique, tout s’améliore !